J'avais déménagé depuis peu et flânait dans les rues de mon nouveau quartier, vers le métro Simplon. Des petites ruelles adjacentes à la rue Championnet couraient par ci par là... sous les pavés la plage. Il faisait chaud, nous étions en juillet. Au détour de mes pas je remarquais une devanture : des oeuvres d'art, des textes, une vitrine d'accueil sympa, des programmes pour les enfants du quartier - l'Association ATNT.
Alors j'ai eu envie de poésie, de peintures, de mélanges de tout ça, et Lucien, le président de l'Association, a ouvert grand ses portes et son sourire.
Nous nous sommes lancés, mi septembre et après la nonchalance de l'été qui traînait encore un peu, à l'assaut des rues du 18ème - côté Clignancourt.
Et ce fut magique ! De la poésie écrite et lue dans la rue, toute fraîchement produite, oui messieurs dames !
Des enfants, des jeunes, des moins jeunes. Des frangins, des amis, des gens du quartier. Personne ne se connaît trop, mais tout le monde se découvre vite : au Fil* on se ballade et on sympathise tout en écrivant des pépites d'or...